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La consommation de génériques en Bourgogne reste dans la moyenne, même si les champions toutes catégories résident dans l’Ouest de la France.
Dans le dernier rapport de la Cour des comptes, publié le 17 septembre, la consommation de génériques était pointée du doigt. Jugée comme étant « trop modeste », les efforts fournis ne semblent pas suffisants. Les pharmaciens sont chargés de faire la promotion de cette solution. Sur les 22 000 officines que comptent le territoire, 14 000 d’entre elles ont été interrogées par l’institut IMS Health, pour connaitre la part de génériques délivrés. La Bourgogne reste dans la moyenne.
IMS Health se base sur les unités communes de dispensation (UCD). Ainsi, sur 100 médicaments substituables, 79 sont délivrés sous forme de générique en Bourgogne, mieux que la moyenne nationale (77,8). Le voisin franc-comtois ne fait guère mieux, il plafonne à 77 unités. La Corse est la mauvaise élève de ce palmarès, puisque seuls 67 pilules sur 100 qui ressortent des pharmacies sont des substituts.
C’est dans l’Ouest de la France que les économies sont les plus importantes. Les Pays de la Loire sont très bons élèves, puisque 84 % des médicaments délivrés sont des génériques, comme chez les Bretons (82) ou encore la Basse-Normandie (81). Les substituts participent activement à la réduction du déficit de la sécurité sociale, d’après la Cour des comptes, qui espère bien faire entrer ce mode de soin dans les mœurs.
Pour ce faire, les pharmacies perçoivent une petite incitation financière pour booster la vente de génériques. Selon la Cour, « sur 2 euros d’économies potentielles, 1 euro est accordé aux pharmaciens », le montant grimpant à 5,9 milliards d’euros entre 2007 et 2012. La Cour voudrait donc éviter les effets secondaires d’une telle dépense.
